14/10/2010

Ma vie privée....

Résumé des épisodes précédents : Je me suis extirpé de mon lit pour déjeuner, me suis lavé et suis sorti en tachant d’éviter mon voisin de palier. Je me rends à Auchan© ....J’ai fait une halte au square Léon Blum, et me suis assis sur un banc. Et d’un coup le ciel était vert !

Suite...

Nous naissons seul au monde, nous vivons désolés, et l’essentiel de notre vie se passe dans la solitude. Les trucs pour combler ce manque consubstantiel sont l’affaire de chacun. Société, défonce, Dieu... voire tout et n’importe quoi, jusqu’au plus paradoxal. Rien ne tient, tout est mirage. (Bayon)

Alors je me lève pour fuir la foule " la tyrannie de la face humaine" (Baudelaire): qui m'oppresse et m'empêche de voir.
De ce que j'étais à l'instant précédent, il ne s'ensuit pas que je sois maintenant, de ce que je suis maintenant, il ne s'ensuit pas que je serai à l'instant suivant (Descartes). Les traces s’inscrivent, le souvenir donne une forme; ce qui demeure n’est pas le souvenir, mais les traces. (P. Ricœur) On croit le passé effacé, mais le passé réclame le dire du récit du fond même de sa propre absence. Du passé ne cesse de s’en aller/ du présent ne cesse de venir. Mais il arrive au passé de prendre à droite et encore à droite pour « trans-verser le présent et puis de tourner à gauche. Ce faisant il faut souhaiter qu’il (le passé) perde son énergie. (F. Jullien) Alors soyons présents.

Et ne me parlez pas télescopes, fusées, satellites Mars la Lune les trous noirs, il n'y a rien au delà du ciel vert. L'infini petit ou grand me fait chier, je lui pisse dessus. Soyons présents.

Je croise, sur le trottoir, madame bigoudis (un genre en disparition la mémé en bigoudis) qui promène son jeune cabot. Il paraît que c’est une bête bien affable, spirituelle comme une personne, toujours de bonne humeur, toujours aimable, toujours quelque chose de gracieux. (Proust) Soyons présents.

...A suivre...

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