17/01/2014
15/01/2014
Ma vie privé....A suivre
Dernier épisode
ici http://etmonoeils.blogspot.fr/2012/05/ma-vie-prive-asuivre.html
...Tiens je croise Augustin, son élixir de vie à la main. Ce remède excellent pour la digestion, ce médicament revigorant et fortifiant, efficace contre les désagréments, les brulures à la poitrine, les nausées, les aigreurs, cela tout le monde le sait, il n'y a qu'a lire les journaux, c'est confirmé par les étranger aussi bien que par les gens du cru, les médecins…. sa démarche tient de celles de l’écrevisse, du crapaud, de l’invalide du travail, du poivrot licencié, du canard amoureux et des premiers pas de bébé… tous recommandent cet élixir ; l'équivalent de cinq ou six verres au goulot et vous voilà tout à fait libéré. Il oscille tantôt d’avant en arrière, puis chavire sur la gauche, donne un coup de rein, tressaute sur la droite, recule de cinq centimètres, progresse de dix-huit, vire de bord, veut à toutes forces se ruer sur le trottoir, se ravisse, préfère menacer une voiture d’enfants…"R. Fallet"
ici http://etmonoeils.blogspot.fr/2012/05/ma-vie-prive-asuivre.html
....De son vivant, la ville sentait! , le poisson..., la
sciure... les vernis..., la frite..., l’égout.., le sang... et, partout, les
fumées des bagnoles, des usines et des chauffages. On nous fait une ville
tranquille. Les pistes cyclables n’auront jamais le charme des rues encombrées
et l’ennui envahit la ville privée des fumées, des odeurs et des bruits... Nous
devrions rêver davantage. Au siècle où nous vivons, la réalité n’est pas une
chose à regarder en face. "G. Grenne"
Chacun essaie de se cantonner à un espace restreint, palpable. Il y a de
quoi vous donner le tournis quand on a conscience de l’immensité du monde. Ou
de sa propre petitesse. "P.J. Gutierrez"
Cette foule de grincheux devrait réfléchir à ces quelques lignes du
chapitre V "d’Émile."
«Les hommes disent que la vie est courte, écrit-il, et je vois qu’ils s’efforcent de la rendre telle. Ne sachant pas l’employer, ils se plaignent de la rapidité du temps, et je vois qu’il coule trop lentement à leur gré. Toujours pleins de l’ objet auquel ils tendent, ils voient à regret l’ intervalle qui les en sépare :l’ un voudrait être à demain, l’ autre au mois prochain, l’ autre à dix ans de là; nul ne veut vivre aujourd’hui, nul n’ est content de l’ heure présente, tous la trouvent trop lente à passer[…],et il n’ y en a peut-être pas un qui n’ eût réduit ses ans à très peu d’ heures s’il eût été le maître de noter au gré des son ennui celles qui lui étaient à charge, et au gré de son impatience celles qui le séparaient du moment désiré.» .
«Les hommes disent que la vie est courte, écrit-il, et je vois qu’ils s’efforcent de la rendre telle. Ne sachant pas l’employer, ils se plaignent de la rapidité du temps, et je vois qu’il coule trop lentement à leur gré. Toujours pleins de l’ objet auquel ils tendent, ils voient à regret l’ intervalle qui les en sépare :l’ un voudrait être à demain, l’ autre au mois prochain, l’ autre à dix ans de là; nul ne veut vivre aujourd’hui, nul n’ est content de l’ heure présente, tous la trouvent trop lente à passer[…],et il n’ y en a peut-être pas un qui n’ eût réduit ses ans à très peu d’ heures s’il eût été le maître de noter au gré des son ennui celles qui lui étaient à charge, et au gré de son impatience celles qui le séparaient du moment désiré.» .
«Avant, on disait déjà que c'était
mieux avant. Faudrait quand même vraiment savoir quand ça a commencé à merder. »
L’année dernière? Non, avant. "Stéphane Ribeiro"
Non, même si nous avons «Watture» pour voiture électrique, ces mots sont
surtout le reflet de la vie, avec ces gens qui ertetent et vont prendre un
midwich chez le casse croûtier avec leur adolechiant. À CONTRESENS Hâte-toi de jouir! Le temps qui nous est accordé
est donc trop court parce que nous ne jouissons que de très peu de jours, très
peu d’heures de notre vie. Le reste du temps nous attendons, nous nous
emmerdons. "MARCEL AIACUB "
Finalement, c’est comme ça qu’on vit, par petits bouts qu’on emboîte les
uns aux autres, à toutes les heures, jour après jour, à chaque étape, à empiler
les gens d’ici ou là en soi. Et pour terminer on se retrouve avec une existence
en forme de casse-tête chinois."G. Grenne"...
...Tiens je croise Augustin, son élixir de vie à la main. Ce remède excellent pour la digestion, ce médicament revigorant et fortifiant, efficace contre les désagréments, les brulures à la poitrine, les nausées, les aigreurs, cela tout le monde le sait, il n'y a qu'a lire les journaux, c'est confirmé par les étranger aussi bien que par les gens du cru, les médecins…. sa démarche tient de celles de l’écrevisse, du crapaud, de l’invalide du travail, du poivrot licencié, du canard amoureux et des premiers pas de bébé… tous recommandent cet élixir ; l'équivalent de cinq ou six verres au goulot et vous voilà tout à fait libéré. Il oscille tantôt d’avant en arrière, puis chavire sur la gauche, donne un coup de rein, tressaute sur la droite, recule de cinq centimètres, progresse de dix-huit, vire de bord, veut à toutes forces se ruer sur le trottoir, se ravisse, préfère menacer une voiture d’enfants…"R. Fallet"
Nous passons notre existence à la recherche d'une
solution, d'une chose qui nous console, nous apporte le bonheur et éloigne de
nous tous les maux. Il nous est déjà assez difficile de nous contenter
d'exister et , au lieu de chercher, nous avalons l'élixir de vie en nous
demandant constamment quel est le chemin le plus court vers le bonheur,
question dont nous trouvons la réponse dans dieu, les science, l'élixir.
« J.K.
Stefansson »
...A suivre
12/01/2014
02/01/2014
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