30/05/2012

Un bonbon du pays des daims tribut des "tête de noeud" shooté dans son élément naturel.
Sculpture Bonbon: papier de bonbon "daim" sur lequel nous avons fait un noeud et collage de main et patte en plastoc.

10/05/2012

Photo: tache de peinture sur bitume; shooté après ajout de couleur directement au sol ( vert, rouge ) pastel gras & filtre sur Photoshop à la maison.
Papier de chocolat de bistrot & scotch(collage/décollage).

Les chaises ...A....suivre...

On s'assoit pour être soi-même. Un peu le même que debout. Même si on n'arrive plus à les joindre. On peut être chaise soi. N'importe quelle chaise qui soit.On est dans un sale état. Un état de siège.On passe nos vies en état de siège.
http://etmonoeils.blogspot.fr/2011/11/photo-les-chaises.html

03/05/2012

Collage numérique

Collage numérique
Tout objet perçu est aussi, en un sens, imaginé, car il faut bien que se compose, dans la conscience, l'unité vive de ce qui est senti. De cet objet, qui est là bas au loin, je vais graduellement, forme une image. Sans image, pas de pensée.

Ma vie privé ...a..suivre...

http://etmonoeils.blogspot.fr/2011/09/ma-vie-prive-asuivre.html


...Oui...(résumons)...Est il mort mon clochard...
soyons sensible a la transmutation d'une hypothèse intéressante ( est-il mort?)en une certitude a priori ( il est mort), d'un point de vue éclairant ( la vielle clop, la saleté) en un mode de représentation obsessionnel ( un clochard), d'une question en une formule consacrée, d'une théorie en un mythe. J. Bouveresse.

L'imagination joue des tours, mais elle donne d'abord forme a toutes les pensées, en permettant la synthese des sensations premières qu'elle inscrit dans une construction pleine de sens.  Nous sommes ainsi pris entre le sensible de la vue et le sens de ce que notre cerveau en élabore. Il n’ y a ni frontière ni clivage entre ces deux espaces. 
Tout objet perçu est aussi, en un sens, imaginé, car il faut bien que se compose, dans la conscience, l'unité vive de ce qui est senti. De cet objet, qui est là bas au loin, je vais graduellement, forme une image. Sans image, pas de pensée.
Il s'agit d'organiser la présence au monde, en une mémoire structurante, donatrice de sens
.Pena ruyz
Certains changements de notre corps  ( Mon genou, qui << couine >> depuis quelque temps) me font penser à ces rues qu'on arpente depuis des années. Un jour un commerce ferme, l'enseigne a disparu, le local est vide, ( Une boutique de lingerie nue) Les mots de Luis Demoi le bail à céder, et on se demande ce qu'il y avait là auparavant, c'est-à-dire la semaine dernière. D. Pennac Mais Marchons encore, jouissons de ce corps en marche. Les poumons ventilés , le cerveaux accueillant, le rythme de la marche entraînant celui des mots, qui se rassemblent en petites phrases contents. D. Pennac
Quel est le plus ancien moyen de transport ? La rue. Dès lors que les humains de l ’ Antiquité ont groupé des maisons ,ils se sont très vite rendu compte qu’ il était mal commode de traverser chez les uns pour aller chez les autres. Il leur a fallu créer des voies. Puis, lorsque  elles se sont croisées, des places. En somme, c’ est le déplacement des hommes qui a fabriqué les villes car entasser des cahutes ne suffit pas. des voies express en plein centre,des gares lugubres, des «bouches» de métro, du fonctionnel, de l’ efficace, du triste. On comprend que pendant des années, les trajets n’ aient suscité qu ’ une envie: les raccourcir
Il y a eu sans doute des époques où la passion de vivre était si forte  qu'elle éclatait comme la brûlure d'une jouissance terrible. Ils n'était pas cet ordre monotone, instauré par une logique besogneuse aux yeux de laquelle tout s'égalise. (A. Camus)
A  la longue , la vie sans utopie devient irresponsable, pour la multitude du moins: sous peine de se pétrifier, il faut au monde un délire neuf. » Une lueur d’ espoir inattendue nous dit Emil Cioran, penseur aux idées noires.
Si les choses sont bien les mêmes, la façon de les percevoir est probablement très différente. Les ténèbres des nuits d'alors étaient beaucoup plus profondes, l'obscurité était bien plus intense et la lune, sans doute, brillait d'un éclat bien plus vif. Et puis, cela va sans dire, les gens n'avaient pas de vinyles, de magnétophones ou de disques compacts. Ils n(étaient pas en mesure d'écouter de la musique à n'importe quel moments. C'étaient toujours des circonstances spéciales. A vivre dans un monde facile, notre sensibilité s'émousse. (1Q84)