13/10/2019

les chaises

Ma vie privée......A Suivre.......


Ma Vie privée

Résumé :  Je traverse des espaces déprimants saturés de panneaux publicitaires,



 Mais en y réfléchissant bien, les seuls trucs qu’on ne voit jamais dans les pubs pour des voitures, ce ne sont ni les juifs, ni les homos, ni les méchants nègres des villes, ce sont les bouchons. P.Beatty. 
Tous ressemblent à des hommes qui s’efforcent d’inventer leur réalité propre, au jour le jour, au sein d’un vide immense dans leur voiture, dans les bouchons. 
J.-L.Burke.
Ils ont fait de brillantes études, ils sont devenus des ouvrièr (ères) du tertiaire. Ils faisaient le nécessaire pour mériter leur pécule, pour décrocher leur bonus, pour goûter aux délicieux fruits du système. Ils étaient les héros de l’économie libérale, les marines du capitalisme, les heureux élus, si fiers et totalement imbus d’eux-mêmes. »
Haskell Smith Mark. 
Il s'agit de ces boulots à la con où l’on s’étiole devant un écran d’ordinateur pour fabriquer des trucs qui n’existent pas vraiment et qui n’apportent aucune valeur ajoutée au monde. Quand ils ne  finissent pas à l’image de la chanson d’Orelsan : Personne n’trouve de travail fixe même avec un bac + 8, mon livreur de pizzas sait réparer des satellites !  
h. Cayre
Ils se mouvent comme des fourmis dont on aurait perturbé la fourmilière : vite ou lentement, ils semblent  plutôt errer que se déplacer dans un but défini. Suant, renfrognés, mal habillés et accablés. D’autres parfumés, trop propres, bien habillées  et accablés. Les gens ne connaissent plus le nom des arbres, des fleurs ou des écrivains, mais peuvent   citer des centaines de marques de vêtements, de sportifs, de sodas… L’être ou l’avoir, un vieux débat qu’il n’en finisse plus de perdre. » F. Caryl 
Pourquoi  de plus en plus de gens ont-ils cet aspect déplorable ? Où vont-ils ? D’où viennent-ils ? Je me pose la question en observant la foule impétueuse, les gens obstinés à traverser les rues sans regarder, peut-être décidés à se suicider ou occupés à examiner le ciment ou la chaussée comme s’ils espéraient y trouver une manne qui surgirait des entrailles de la terre. » P. Leonardo. 

« Les historiens avaient inventé des expressions pour classer les époques de l’humanité ; l’âge de la pierre, l’âge du fer, l’âge du bronze s’étaient succédé, puis les âges antiques et féodaux. Ces temps-là étaient des temps immobiles. Notre époque consacrait soudain un « âge du flux ». 
Je marche.....
Les avions croisent. Les cargos voguent.  les particules de plastique flottent d'ans l’océan. La moindre brosse à dents fais le tour du monde, les petits Normands partent au djihad pour poster des vidéos sur YouTube. Les hommes dansent sur l’échiquier. Ce tournis à même été érigé en dogme. Une culture se doit à la circulation et aux contacts si elle veut une chance de se voir célébrée. L’ode à la « diversité », à l’« échange », à la carte de tendre, à la « communication des univers » est le nouveau catéchisme des professionnels de la production culturelle en Europe. 
S. Tesson
Je marche......
J aimerais bien, parfois, descendre la carte de tendre....(passer par grand esprit, m arrêter à Jolis-vers.....) Cela ne se descend ni en bateau, ni canoë, ni pédalo. On descend la carte de tendre en "verbiage", en "bagout", en "blabla" plus rarement en "confabulation".
Moi, Je ne parle pas beaucoup. Le langage qui ne devrait être qu’un moyen de communication, bien imparfait, d ailleurs, mais faut faire avec ce qu’on a, le langage s’est senti pousser des ambitions. Il était le larbin de la pensée. Ça ne lui a pas suffi. Il a étranglé sa patronne et il s’est mis à son compte. Il est de la concurrence déloyale, et de la plus crapuleuse espèce. Il sorne, il se met du rouge, il fait la putain. Nous, bon feignant, on se laisse faire, trop content.... F. Cavanna
Et, quand je suis obligé de m' exprimé . Je me surprends, parfois, à essayer de penser selon un étrange mode de mensonge considéré comme normal par un tiers, et totalement inadapté de mon point de vue. C’est tout simple : chacun façonne sa propre réalité, et affirme sans ciller que le noir est blanc et que le blanc est noir. L’apparence et le déni l’emportent toujours sur le fait et la substance, et l’application de la logique et de la raison ne fait jamais démordre l’individu des convictions qu’il s’est forgées.

J. L. Burke
Mais s'il y a un sens du réel, et personne ne doutera qu'il ait son droit à l'existence, il doit bien y avoir quelque chose que l'on pourrait appeler le sens du possible.
L'homme qui en est doué, par exemple, ne dira pas : ici s'est produite, va se produire, doit se produire telle ou telle chose ; mais il imaginera : ici pourrait, devrait se produire telle ou telle chose ; et quand on lui dit d'une chose qu'elle est comme elle est, il pense qu'elle pourrait aussi bien être autre. Ainsi pourrait-on définir simplement le sens du possible comme la faculté de penser tout ce qui pourrait être «aussi bien », et de ne pas accorder plus d'importance à ce qui est qu'à ce qui n'est pas. 
R.Musil


........A  suivre.......