et mon oeil's: décembre 2015

épisode Précédent:

http://etmonoeils.blogspot.fr/2014/10/ma-vie-prive-suivre.html

Résumé: Je n’en finis pas de croiser du monde…..

ILS se ressemblent tous; à vivre de la même façon, à manger les mêmes choses, à s’habiller pareil avec le même type de vêtements, tous fabriqués dans la même région de Chine. Pour moi, c’ est le signe que les gens se sont coupés de la terre. »F. Raphoz

Je croise un type a l’air « Janus » Moi j’aime pas les gens qui ont des visages où ça change tout le temps et fuit de tous les côtés et qui n’ont jamais la même gueule deux fois de suite. Un faux jeton, on appelle ça, et bien sûr, il devait avoir ses raisons, qui n’en a pas, et tout le monde a envie de se cacher, mais celui-là je vous jure avait l’air tellement falsifié que les cheveux me sont dressés sur la tête rien qu’à penser ce qu’il devait cacher. Vous voyez ce que je veux dire ?

Il caille. Pauvres porcs-épics. (c’est une image) Comment font-ils, pour se protéger du vent glacial ? Ils se rapprochent les uns des autres, créant leur propre chaleur. Mais s’ils se rapprochent, ils se piquent. S’ils s’éloignent, ils ont froid. Schopenhauer voyait là une métaphore de la vie des individus, « ballottés de ça et e là entre les deux souffrances » ? Mais les animaux et les hommes ne sont pas seuls en cause. Le soleil et la glace peuvent-ils se rapprocher ? L’eau et le feu se marier ? La foi et la raison, la raison et la passion, la mémoire et

l ’oubli, les ordres et les désordres, la logique et le désir, la cité des hommes et la Cité de Dieu, le Moi et le nous, l’intérêt de chacun et l’intérêt de tous, l’amour et la jalousie, la peur et l’espoir, ont — ils une chance, non de se concilier, mais au moins de ne pas se blesser en se rapprochant ? E. Ajar

Auchan est encore loin.

J’ai bien avancer. Je ne suis pas avancer. Les mêmes doutes . On n’arrête pas de chuter, on n’arrête pas de rêver. Les papillons sont des cons. Luis Demoi .

La rue est le lieu où je suis condamné à vivre. À passer mes jours. Même si je ne voulais pas. C’est pour ça que la rue finit par être plus ma demeure que ma propre demeure.

Les rues sont l’art…( les graffitis, les gens, les papier par terre, tout ce qui excite l’imagination ! ) L’art n’existe que pour éveiller nos sens et notre intelligence, et pour nous lancer un défi. Si je suis un artiste et si je suis dans la rue, tout ce que je fais ou incite à faire sera de l’art. L’art n’est pas un produit, mais une activité. Une promenade dans la rue est plus excitante que n’importe quel chef-d’œuvre. » Arturo Pérez-Reverte.

Moi maintenant je le pense moi-même. J’ai souvent remarqué que les gens arrivent à croire ce qu’ils disent, ils ont besoin de ça pour vivre. Je ne dis pas ça pour être philosophe, je le pense vraiment E. Ajar

Moi maintenant je chie sur l ‘art. Je considère l’art comme un tombeau de luxe pour des actionnaires qui ne savent plus quoi faire du capital qu’ils ont extorqué à la terre entière.

Moi je suis pas croyant mais c’est vrai que lorsque vous avez un truc un peu bizarre et qui ressemble à rien, vous avez l’espoir qu’il peut quelque chose. Arturo Pérez-Reverte.

Hormis les églises Hélas! ils remplacent n’importe quel commerce traditionnel qui ferme par manque de clients, librairie, magasin de musique, antiquaire, atelier d’artisan, par une boutique de fringues ou une agence de voyages. Les villes de toute la planète sont pleines de gens qui vont d’un endroit à l’autre en empruntant des vols low cost pour acheter les mêmes fringues que celles qu’ils peuvent voir exposés tous les jours dans la rue où ils habitent. Le monde entier est une boutique de fringues, ai-je conclu. Ou peut-être, simplement, une immense, inutile et absurde boutique. ». « … Selon les autorités, le graffiti détruit le paysage urbain ; mais nous, on doit supporter les panneaux lumineux, les enseignes, la publicité, les autobus avec leurs annonces et leurs messages débiles… Ils s’approprient toute la surface disponible. Même les chantiers de restauration des immeubles se couvrent de toiles publicitaires.

Au coin d’une rue je tombe sur une maison.

Comme il est étrange de retrouver tout à coup dans nos villes, parmi ces immeubles de rapport — vrais édifices de cauchemar, avec leurs façades de palais somptueusement ornementées, et leurs flancs de prison sinistre, ces flancs qu’on voit dressant à hauteur de falaise un hideux nougat de moellons, — oui, comme il est donc surprenant de reconnaître tout à coup dans nos rues cette chose si simple et si poétique : un toit… le vieux toit d’une maison ancienne ! Codet L.d

Devant…..

un jeune Noir qui, de toute évidence, s’ennuie. Alors, il joue. C’est de son âge. Et du nôtre aussi, tant nous ressentons la nécessité de mettre entre parenthèses le principe de réalité et son cortège d’obligations et de limites. Toujours tenir son rôle, ne jamais oublier les règles de la vie commune et les obligations de la vie privée au risque d’être montré du doigt ou mis sur la touche. La vie d’adulte est une tension qui appelle son relâchement. Difficile de tenir sans détente. Le jeu est aussi exutoire, catharsis de premier ordre. «On se lâche», dit-on, c’est dire qu’on expulse ce que la vie comprime au quotidien.

La distraction transforme, laisse tout présager, les victoires comme les défaites, mais rien de grave à l’arrivée : rien qu’un jeu.

le jeu est un pied de nez à la vie . F. allouche

Bien sûr, on est jamais tout à fait tranquille là-dessus car pour ça il faut être mort. Dans la vie c’est toujours la panique. E .Ajar

….A suivre…..