( Je
suis en route pour Auchan ®
….. { nous avalons l'élixir de vie en nous demandant
constamment quel est le chemin le plus court vers le bonheur, question dont
nous trouvons la réponse dans dieu, les science, l'élixir….)
L épisode précédent ici
Mais la « religion » de la marque © suffit
à attirer. Quand bien même ils ont le sentiment de ne plus avoir à régler leurs
affaires sur le divin, ils sont capables
de se fier aux signes des marques et de croire à la vertu des noms, codes ou
signaux propres apposés sur le devant des produits… Ils sont donc toujours des praticiens de croyance. » (Huygue)
Je n’en
finis pas de croiser du monde… cancanant sur leurs voisins, Ils se distraient
avec toutes sortes de gadgets et de trucs, se noie sans cesse dans l’information, les texto, la
communication et la distraction tous azimuts pour tenter d’oublier : où ils
sont et ce qu’ils sont.
Au-dessus
d’une mer de tee-shirt que personne ne lit, (Th.
Pynchon) le regard fuyant du menteur, l’éclat dans la pupille de
l’alcoolique anonyme, des enfant qui courent,
des chiens qui ne pense qu’ à regagner leurs panier et des couples de
vieux qui donne l impressions d’avoir échappé à quelque chose de terrifiant
" Samarcande ?". (Barico) Un
seul coup d’œil à ces visages et je sais qu’ils sont coupables de tout ce que
je puisse imaginer. Mais qui est pressé d’imaginer ? Je n’en croie plus mes yeux… Même sous une forte lumière il
n’y à rien de positif à voir. Pas d’échappatoire. Pour personne…aveugles à ce
que je voie, et je revendique cet
aveuglement comme preuve de mon extrême modernité : je suis affranchis des
responsabilités scabreuses, et n’entend du témoignage de mes yeux que des
indications de plaisir ou bien de déplaisir. ( S. Thiéry
).
de fait ils ne nous ont pas laissé grand-chose en quoi l’on puisse croire,
n’est-ce pas ?… fût-ce l’incroyance. Je ne puis croire à rien qui soit plus
vague qu’un être humain. (G. Greene)
C’est pourri de A jusqu’à Z.
Mieux
valait ne jamais être né – ne jamais avoir désiré quoi que ce soit, ne jamais
avoir rien espéré.
A la question « Ou
vivez-vous? » - Je vis dans ma tête et, les bons jours, dans ma peau
aussi. Je ne suis pas sûr de savoir ce que «chez moi» veut dire.
Et encore
…(…) Je pense à cette
théorie sur les observatoires érigés chacun en un point différent de l’
Histoire depuis lesquels les gens se parlent sans pouvoir se comprendre, je
sais que même le dialogue des vrais
amoureux, si les dates de leurs naissances sont trop éloignées, n'est que
l'entrelacement de deux monologues qui gardent pour l'autre une grande part
d'incompris. C'est pourquoi, par exemple, je
déforme les noms des hommes célèbres
d'autrefois pour la parodie, à dessein, pour faire comprendre à tout le monde
que je ne porte pas le moindre intérêt à ce qui s’est passé
avant le temps de ma propre vie. ( Kindera)
A avancer ainsi dans la
journée. L’impression augmente avec les minutes, l’heure, puis les heures qui
passent, aucun mot précis ne la définit, et au bout de quelques heures celui ou
celle qui la ressent n’en trouve pas d’autre que celui de «gâchis».
( Les
heures s’additionnent à un point tel que la nuit tombe, qu’ un nouveau matin se
lève, qu’une nouvelle nuit tombe, l’impression s’accroît, envahit, tourne à la
sensation d’irrémédiable, le mot lui correspond moins, ça va au-delà là, ça
dure ,ça s’installe, ça se compte maintenant en journées, le quotidien en est
altéré au point d’en être décoloré, l’impression, qui n’en est plus une, tourne
au sentiment que tout aurait pu être merveilleux, ou au moins agréable. On ne
parle plus de «gâchis», on ne parle plus. On est résigné à ce que nos journées
ce ne soit «que ça», certains pensent même déjà au passé «ce n’était que ça».
Les journées s’ajoutent les unes aux autres.)
( DeBæcque )
Plus nous gagnons du temps
plus le temps nous échappe et plus nous en somme affamés Il faut allez de plus
en plus vite pour rester sur place.
Ou
alors ! Ce laissé tenter par la distorsion spatiale et temporelle.
ce
frisson de la déconnexion, les secondes manquées sur le trottoir comme un
hoquet de temps perdu. (Donna tartt)
A
suivre…..