30/01/2009

les fantastiq. Aventures de M Muche


Mr Muche c'est mis au sport
& au dopage.
Trop?
Trop fort.
Couillu?
A! plus maintenant.

20/01/2009

Regarde ou tu marche...!



La forme est voile,
Le voile est forme,
car la nature est genèse de formes.
Goethe











Photo au sol & bidouillage numériques.

Les annonces à l'oeil's

Agnos-tic
cherche Mis-tic
pour un bout de chemin ensemble.
Prière de faire un signe.

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Papier mâché
cherche
mine patibulaire
pour auto-portrait
pas piquer de
ânes-tons.

Absurde

14/01/2009

Mots-maux meurent

Charisme :

Il avait la lumière intérieure d’une voiture de tourisme.
* *

Nul en Géographie
:

Je me perdrais dans les poches d’une saharienne.


* *


Si tout est dans tout, aide toi toi-même.


12/01/2009

La tâche des pages...!













Des flots où nous nous trouvions, nous lancions des
ponts et fondions des iles dont nous ne serions ni
l’invité ni l’habitant. Tel est le destin des poètes
exaspérés, ouvriers qualifiés en prévisions et en
préparatifs.

Photo de mur/ couleur numérique.

La tache des pages















Je marchais aux idées courantes, carburant docile.
Six ou sept lieues représentaient pour moi la plus haute idée de beauté
qui soit offerte a mon habitacle transitoire.


Le rayon de l’infini.
Un rayon diminutif.


Tache sur un mur et collage numérique।







Pouêt-zy-une plume

Un mânes qu'un
des fils de Pub.
jette dans ma boite
s'appelle ANA LOGON,
fille glacée
que je REDOUTE.
Elle et ses sœurs
les trois suisses
et tous leurs succès damnés

11/01/2009

Ma vie privée..............suite Je chemine...&.......

Résumé : J e chemine, et tous mes actes ne sont qu' essais et expériences, puisque tout acte peut être dépassé par le suivant…..

Tout dépend des saisons. Un matin de printemps n’aura strictement pas le même gout qu’une aube automnale, un soir d’été rien à voir avec le brutal et précoce crépuscule de décembre abattu avant la fin de l’après midi (1) P. Pelot

Je ne cherche pas le beau dans cette promenade ; « le beau est une infinité de circonstances, de rencontres, d’occasions, qu’aucun principe ne relie entre elles ; le beau est quelque chose qui n’existe pas ». (2) C. Rosset Pourquoi le chercher, laissons faire le hasard....Je croise une belle femme, charmante, une beauté ignorant sa puissance, mais peut-être l’exercera -t’- elle sans trop s’y attacher ? Il y a quelque chose écrit sur sa poitrine mais je n’ose pas regarder. Elle me sourit sans une once de timidité, un sourire capable d’inspirer des minutes sinon des heures de gamberge. (3) R. Ford

J’inspire son parfum....-Gazon frais ?-...Ha non! on vient vraiment de tondre la pelouse du parc ...Et puis celle-ci qui se conduit comme si un peintre ou un metteur en scène l’avait mise au monde, dans ces yeux croisés « cette pure fraicheur du matin que le travail du jour n'a pas encore troublé. » Et puis derrière une autre femme, on pourrait presque faire du lèche-vitrine rien qu’à la regarder. Qui est-ce ? Ce sont là des questions qui se posent souvent, dans la rue, aux esprits éveillés. Elles se résolvent d’ailleurs curieusement, c'est-à-dire qu’on les oublie, dans les cinquante mètres qui suivent. (4) Musil Et puis encore : une petite bonne femme à cheveux gris, une de celle qui ont beaucoup servi à rien et à personne. Elle devait tenir une boutique de quelque chose, faute de mieux (5) R .Gary.

HIC DIXERIT QUIPIAM

On rencontre à chaque époque toute espèce de visage ; mais à chaque fois, le gout du jour en distingue un dont il fera le visage du bonheur et de la beauté, et tous les autres visages, désormais s’efforceront de lui ressembler ; même les plus laids s’en approchent, avec l’aide de la mode et des coiffeurs ; et seuls n’y parviennent jamais, nés pour d’étranges succès, ces visages en qui s’exprime sans concessions l’idéal de la beauté royale, mais évincé, d’une époque antérieure.

Décidément ! Il y a du monde dans la rue : devant moi, deux hommes viennent de se heurter et se jettent des remarques désagréables comme s’il voulaient en venir aux mains.

Je me détourne ; mon regard croise celui d’une femme, un regard pareil à une lourde fleur inclinée sur sa tige.

Dans mon humeur agréable où se mêlent en proportion égales le sentiment et l’attention tournés vers l’extérieur, je constate l’idéal amour du prochain se divise chez moi, en deux parts, l’une où l’on ne peut souffrir son prochain, l’autre où l’on a pour compenser, des relations sexuelles avec la moitié d’entre eux. . (7) R.Musil


A suivre......

Collage

Collage : Photo /Tache au sol et papiers de Bonbons.

03/01/2009

Collage numérique: le poisson caméléon




C e serait pour nous une connaissance
bien vaine que celle du système
de la nature, si elle ne nous donnait pas les moyens de corriger
le mal existant, et remplacer les produits scissionnaires , (...).
Ce qui nous sera précieux, ce sera l’art de les ramener en scène de création
pour un travail contre-moulé(...)

C. Fourier
Contestation global uu, 3 T. IV

Pouèt-z-y une plume...!

Le prix de l'essence

Une Quinte des sens

m'alarma par une lune
d'hiver.
Mal armé pour l'un-
ivers
j'ai craché une
livre des sens.

Ma vie privée..............suite Il faut tenir compte de la foule

Mais il faut tenir compte de la foule.
Aujourd’hui, vous descendez de votre appartement pour être immédiatement emporté par la foule qui coule dans toutes les rues. Nous vivons écrasé au sein d’une folle multitude ; et notre propre histoire doit se forger un chemin dans la masse. Aujourd’hui, je vais donc vous faire part; aujourd’hui les choses sont ainsi, elles ne l’étaient pas, avant et moi, finaud je l’ai bien remarqué. Ce n’était pas ainsi hier et ça ne va pas durer, c’est juste aujourd’hui, un accident en somme : Vérité générale, sociologique, d’observation.
Mais bon ! Tout cela n’est que de la littérature. On atteint rarement lorsqu’on écrit, ce qu’on n’était d’ailleurs jamais parti trouver. On se retrouve quelque part, et il ne reste rien, ou des mots.
Moi donc, avec mes émotions vagues et les sensations indéfinies qui constituent une vie humaine; cheminant lentement, mal équipé pour les grandes synthèses cependant précis et même tatillon. Si si ! Petit machin biologique générateur de chaleur, bipède tout terrain dont les ruisseaux de neurones aux innombrables ramifications s’enfoncent dans les profondeurs d’une boite crânienne remplie de fibres, de filaments tièdes entourés du halo invisible de la conscience- Machine déterminant seule la trajectoire.................................. Tiens ! Sur la descente d’eau de pluie de l’annexe de la banque de France sise au coin de la rue de Billancourt & de la Reine; une de ces petites annonces sauvages - avec les languettes à arracher : « Homme sérieux en pleine force de l’âge cherche moyen de gagner de l’argent sans sortir les mains de ses poches. Pour rester propre et en bonne santé. Pas sérieux s’abstenir. » Suis un n° de portable : Tel. 06…….. En voilà un qui n’a pas peur de possibilités épiques ; d’occasion d’agir, de mettre en branle une suite d’évènements s’enchainant en aventures.

Résumé : Jamais un poète ne parle de ses pieds, il ne parle que de ses ailes.

Je reprends mon périple, ma circumnavigation, les bras collés au corps. Il s’agit de fendre la foule sans frotter les tissus. La foule m’est indifférente. Mes cothurnes à catadioptres me replacent sur orbite et, parfois, mu par une famine de griffer, de grapher; tout à coup, je saute en marche. « Seules les pensées qui vous viennent en marchant ont de la valeur» Je me penche sur une feuille et je griffonne. J’en profite pour m’étirer les muscles ischio-jambiers. Puis je me redresse. (Je meus mon corps sans même savoir quels muscles, quels trajets nerveux doivent intervenir, ni où il faudrait chercher les instruments de cette action, comme l’artiste fait rayonner son style jusqu’aux fibres de la matière qu’il travaille. Je veux aller là-bas, et m’y voici, sans que je sois entré dans le secret inhumain de la machine corporelle, sans que je l’aie ajustée aux données du problème [Je prends mon essor grâce au petit moteur à transcendance qui bat maintenant son plein.]. Je regarde simplement le but, je suis aspiré par lui, et l’appareil corporel fait ce qu’il y a à faire pour que je m’y trouve. Tout se passe à mes yeux dans le monde humain de la perception et du geste, mais mon corps géographique ou physique obéit aux exigences de ce petit drame qui ne cesse de susciter en lui mille prodiges naturels. Mon regard vers le but a déjà, lui aussi, ses miracles.
Les nuages qui passent...là-bas...là-bas...les merveilleux nuages.
J’ai coutume de regarder le ciel dans les yeux. Pas pour les intimider, faire la pluie et le beau temps. Au contraire : les lois du ciel m’offrent l’exemple de la nécessité et la soumission aux vicissitudes de l’air, celui de la liberté ; les climats deviennent pour un esprit éclairé un objet de réflexion anthropologique.
Tiens! Il pleut, c’est vrai. Je peux vérifier qu’il pleut. Je suis dessous et c’est toute une sémantique et une ontologie qui découlent d’une giboulée, toute une réflexion sur les mots et les choses qu’on déduit d’une averse : toute une théorie des cordes. J’ouvre mon parapluie. - (Le ploc ploc sur la toile me ramène immanquablement dans la tente (qu’elle cesse) sous la pluie au camping de Palavas-la bien- nommée- les- flots. On lit un gros pavé; une oreille distraite surveille le dernier ploc annonciateur du retour de l’ami des congés payés: le soleil.) - Et puis avec ces grains, on a des ciels superbes qui passent du grand soleil au gris foncé de l’orage. La lourdeur des nuages encore présente et l’éclat d’une lumière rasante qui vient éclairer la parcelle de mes yeux où je me trouve.

Attention! Je ne suis pas un simple collectionneur de faits. Certes, il faut se fier plus à l’observation des faits qu’aux raisonnements seulement et aux raisonnements seulement dans la mesure où ils s’accordent avec les faits observés. Je préfère aux tourismes des sites et des monuments, sans comparaison, l’émotion esthétique du soleil et la lumière, les impressions visuelles se succédant avec assez de rapidité pour qu’on n’en retienne que la résistance (Il y en a pour préférer le vélo). Et surtout qu’on vive et ne pense pas.