11/01/2009

Ma vie privée..............suite Je chemine...&.......

Résumé : J e chemine, et tous mes actes ne sont qu' essais et expériences, puisque tout acte peut être dépassé par le suivant…..

Tout dépend des saisons. Un matin de printemps n’aura strictement pas le même gout qu’une aube automnale, un soir d’été rien à voir avec le brutal et précoce crépuscule de décembre abattu avant la fin de l’après midi (1) P. Pelot

Je ne cherche pas le beau dans cette promenade ; « le beau est une infinité de circonstances, de rencontres, d’occasions, qu’aucun principe ne relie entre elles ; le beau est quelque chose qui n’existe pas ». (2) C. Rosset Pourquoi le chercher, laissons faire le hasard....Je croise une belle femme, charmante, une beauté ignorant sa puissance, mais peut-être l’exercera -t’- elle sans trop s’y attacher ? Il y a quelque chose écrit sur sa poitrine mais je n’ose pas regarder. Elle me sourit sans une once de timidité, un sourire capable d’inspirer des minutes sinon des heures de gamberge. (3) R. Ford

J’inspire son parfum....-Gazon frais ?-...Ha non! on vient vraiment de tondre la pelouse du parc ...Et puis celle-ci qui se conduit comme si un peintre ou un metteur en scène l’avait mise au monde, dans ces yeux croisés « cette pure fraicheur du matin que le travail du jour n'a pas encore troublé. » Et puis derrière une autre femme, on pourrait presque faire du lèche-vitrine rien qu’à la regarder. Qui est-ce ? Ce sont là des questions qui se posent souvent, dans la rue, aux esprits éveillés. Elles se résolvent d’ailleurs curieusement, c'est-à-dire qu’on les oublie, dans les cinquante mètres qui suivent. (4) Musil Et puis encore : une petite bonne femme à cheveux gris, une de celle qui ont beaucoup servi à rien et à personne. Elle devait tenir une boutique de quelque chose, faute de mieux (5) R .Gary.

HIC DIXERIT QUIPIAM

On rencontre à chaque époque toute espèce de visage ; mais à chaque fois, le gout du jour en distingue un dont il fera le visage du bonheur et de la beauté, et tous les autres visages, désormais s’efforceront de lui ressembler ; même les plus laids s’en approchent, avec l’aide de la mode et des coiffeurs ; et seuls n’y parviennent jamais, nés pour d’étranges succès, ces visages en qui s’exprime sans concessions l’idéal de la beauté royale, mais évincé, d’une époque antérieure.

Décidément ! Il y a du monde dans la rue : devant moi, deux hommes viennent de se heurter et se jettent des remarques désagréables comme s’il voulaient en venir aux mains.

Je me détourne ; mon regard croise celui d’une femme, un regard pareil à une lourde fleur inclinée sur sa tige.

Dans mon humeur agréable où se mêlent en proportion égales le sentiment et l’attention tournés vers l’extérieur, je constate l’idéal amour du prochain se divise chez moi, en deux parts, l’une où l’on ne peut souffrir son prochain, l’autre où l’on a pour compenser, des relations sexuelles avec la moitié d’entre eux. . (7) R.Musil


A suivre......

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