02/12/2008

Ma vie privée

...Et elle part en claquant la lourde. Je regarde son cul me
quitter par le trou de la serrure...... “O".
...Le réveil sonne...Un bon vieux coucou. Bien
sonore...pas réveillé, je lui mets, en automatique, une bonne
vieille tarte pour qu’il s’écrase; il s’écrase effectivement... Sur la
moquette. Je me ruine en réveils.
Je me retourne sur le ventre en passant à la place du mort. Je
balaie, caresse, des pieds et des mains les bords du lit, et fourre les
extrémités de mes membres dans les petites interstices, à la
recherche de la fraicheur. Quand les draps sont tout chauds,
je finis les avant-bras sous l’oreiller. Béatitude. J’adore.
Ce serait un caillou, je dérangerais de minuscules bestioles façon
Myriapodes, ou hémiptères voir des crustacés du genre
cloporte; j’enlève mes bras de sous l’oreiller. Mon imagination
me donne la chair de poule. Pour le coup, il me vient une idée
de jeu: faire des croix avec un feutre extra-fin sur chaque pore
dilaté, le plus vite possible avant disparition.
Essayer à chaque fois de battre son propre record.
Mouiff...
J’ouvre une paupière, et l’autre...l’autre...? L’autre...non.
Merde! elle est collée.
La nuit mes yeux sécrètent une mauvaise colle
qui en séchant ressemble à des grains de couscous.
Je suis obligé de faire un effort surhumain des
muscles du faciès - sans doute des grimaces stupides - pour
obtenir un résultat dérisoire: Il fait noir dans la chambre.
L’autre réveil se met en branle dans le salon (J’ai trouvé que ça
pour me bouger). Un bruit d’enfer! J’attends que la vieille du
dessous tape dans le mur et, glauque, je me lève bien décidé
à lui retourner la même "En couleur" qu’à l’autre.
(réveil pas vieille ).
C’est un truc énorme avec deux cymbales au-dessus et une
tronche de Miké caché derrière une feuille collée sur le hublot;
de fait, on ne peut pas lire l’heure. On peut lire, en gros, en
rouge: trop tard! et c’est vrai, il est trop tard pour lui taper
dessus. Je suis debout.
Je me sens comme un bâton dans la main de Dieu. Il joue à
agiter son poignet de bas en haut, mollement. Ce qui
provoque une illusion d’optique: j’ai l’air mou comme du
caoutchouc. Je suis un bâton mou dans la main de Dieu. J’ai
envie de pisser.............Rien !.......................! Pas un mot.
Évidemment mon sexe n'a rien à me dire . Je vis seul.
Je lis trop moi.
Je me dirige vers la cuisine. J’allume la radio par automatisme
Je ne sais pas les autres mais moi, manger me brouille les
sons. C’est la résonance de ma mastication qui passe par les
os: D’abord le maxillaire supérieur puis l’inférieur; ça se répand
ensuite dans le conduit auditif et court-circuits les bruits
extérieurs. En tout cas c’est sérieux. Je l’ais lu quelque-part. Si
c’est drôle peut-être cela monte t-il jusque l’apophyse
zygomatique, et pour les prises de tête, au temporal?
” Ils ” ont même inventé un récepteur téléphonique à placer
dans une dent. On reçoit- plein la gueule - mais on n ’appelle
pas. Il reste une trentaine de dents, trente possibilités. Retenir
une molaire pour le répondeur. Ça donne à réfléchir me dis-je
en trempant ma tartine dans mon yogourt; et ce faisant,
comme tous les matins j’en parcours des yeux l’étiquette. Je
regarde pas la télé, j’entends pas la radio, je lis pas les
journaux:
Je n’ai que faire de l’actualité, ce nœud burlesque à mon mouchoir.

Je parcours des yeux les étiquettes de consommation courante.
Après mon n’ yaourt, ma bouteille d’eau: Calcium: 67,6/ magnésium: 2/ sodium: 1,9/
potassium: 0,2/ chlorure: 4/ bicarbonate: 204/ sulfate: 18/ nitrate: 3,5... Y’ a de l’eau?
Quand même!
Un jour je me suis fait mal au dos comme ça, à lire l’étiquette d’un paquet de
coquillettes, courbé dans le rayon d’un grand magasin. Je venais de décider
d’apprendre l’italien par la méthode dit “analogique / déductive” : une ligne en
français/une en rital (le plus dur est de se concentrer sur le même idiome, ne pas
mélanger français/italien et russe par Ex..).
J’ai choisi l’italien pour la beauté des phonèmes, sa prosodie chantante. Il me
semble que l’on pourrait s’en faire comprendre des bêtes; pas comme
l’anglais. A t’ on jamais vu une bestiole mettre sa langue entre ses dents pour faire
“zzzeee”?” A par les serpents.
Bon toujours est-il que j’étais là, penché sur ces pâtes, à apprendre cette langue et, j’ai
eu cette pensée - ( anti-oxydant c’est un produit moyen-oriental ? ) je me suis
redressé, et ça a fait crac ! Bloqué! Il a fallu appeler un médecin qui se trouvait par
bonheur non loin de là au rayon boucherie.

Il y en a, qui vont au cinoche pour se distraire ou d’autres lisent “ S. King ” pour se
faire peur ou bien encore , ils écoutent “Assimile” pour <>; moi je lis les
étiquettes de consommation courante.
Je pense parfois a fonder une espèce de secte. Un mélange de Tai - chi et de zen: il
s’agirait de mimer l’ouverture d’un produit de consommation courante en récitant
mentalement l’étiquette....

Les novices commenceraient par apprendre à contrôler leur respiration en ouvrant un apéricube -ce fil rouge autour des portions de crème de gruyère - ( c’est pas possible qu’ils l’aient fait exprès).
Les maitres sauraient mimer un repas complet - idéal pour bruler des calories - en psalmodiant
dans leurs différentes langues les étiquettes. Il y aurait différents grades, suivant que l’on
maitrise tous les virtuels instruments du culte: - plusieurs degrés d’ouverture. Du tire-bouchon, en passant par l’ouvre boite ou le maniement de la petite cuillère
dans une tasse à café et l’ouverture des barquettes thermos-collées ( )... Il est évident qu’il y a tout un monde.
Le Grand Maitre MOI maitriserait évidemment cette art jusqu’aux code-barres et dans toutes ces langues. Je finis mon yaourt debout devant ma fenêtre. Je regarde le monde partir au taf,
(du moins pour ce que j’en sais ). Du haut de mes dix étages, je pense à cette phrase de Musil:
- L’homme est un amas de petits points sur la croute d’un globe nain.
Toute une vie en deux tomes inachevés.
D’ailleurs je n’ai lu que le premier tome. Une lecture inachevée.
Il faut sortir. Je me rassois.
De ma place, dans ma cuisine, derrière ma bouteille d’eau, (Tout ça à moi !) je vois ma porte .
Quand j’imagine tout ce qui m’attend, potentiellement, de l’autre coté du blindage, je sens un poil pubien s’ oxygéner; je suis coquet ça agit sur mon métabolisme. A mon âge beaucoup grisonnent, moi tout dans la toison.
Il faut sortir. C’est ainsi que j’ai compris
l’expression “ tendre l’oreille.”

La première chose à éviter, c’est mon voisin d’en face. Une armoire à glace bourrée de convictions. Un malade quoi Personnage très sympathique qui me broie les osselets de sa patoche pour me signifier toute l’affection qu’il me porte tout en me posant des questions existentielles du genre “çà va?"
Il aime bien les truismes aussi “ Il fait beau aujourd'hui “ ou encore les considérations politiques: “ tu trouves pas qu’il y a trop d’arabes toi? “.
En général il me cueille sur le palier à sortir mes poubelles; une dans chaque main - peut-être le sent-il ?- ( Un don ?. ) Ça me rend parano. Sans doute me méprise -t-il.
Lui, il a toujours une clope au bec et une main libre à me tendre. Et bavard avec ça !
Tu l’écoutes tout le temps. Il t’écoute un peu. A l’affut, à l’orée de mes phrases prêt a tomber sur le mot qui lui permettra de se raconter. "On leur prête l’oreille ils nous prennent la tête."
Mais dans l’immédiat je ressens l’appel de l’hygiène; ma culture physique. Après avoir obéi, pendant trente ans, à la nature qui m’a fait droitier: avec pour résultat un coté plus développé. Je suis de gauche. Tellement que, traversant la rue, je regarde toujours à gauche jamais à droite. Ainsi si l’on m’écrase je pourrai dire que c’est encore un coup de la droite. Mais je m’égare.
je me toilette de la main gauche donc .
Essayez de vous laver contrairement à vos dispositions, et vous ressentirez comme il est dur d’avoir des convictions, comme il est dure de lutter contre le déterminisme.
Hier mon buraliste m’a fait plaisir: Tiens vous
êtes gaucher ma t-il dit.
Entièrement ai-je menti.

Tout le monde aura noté le glissement sémantique [ droitier/ de gauche ].
J’aime bien, ça m’amuse.
Devant mon miroir, sans quitter de l’ œil mon triceps brachial gauche, je récite : « Miroir, gentil miroir, bien élevé et froid; réfléchis, suis-je un rayon lumineux ? ». Le temps qu’il réfléchisse je finis de me laver les dents. On se croirait dans un dessin animé de Tex Avery. La brosse dotée d’une vie propre, tente de percer mes joues, essaie de me nettoyer la glotte, les yeux "de l’intérieur", et les trous de nez "de l’extérieur". Il me faut une grande concentration pour maitriser mes gestes.
Lorsque je me serre de ma raison, je me sent comme un droitier contraint d’utiliser sa main gauche.
Avez-vous remarqué? Les miroirs depuis quelque années sont tous teintés.
Ceux de ma salle de bains, de l’ascenseur, du hall, etc., n’y échappent pas.
Une teinture associée à un éclairage en sourdine ‘supprime’ les défauts de peau. Plus d’ acné, de plaque rougeâtre au front. Je suis beau. Un épithélium de nacre. Je me sens dans la peau d’un autre ; une peau d’âne ?.
Pour y voir plus clair je suis obligé de me pencher au-dessus du lavabo - évidemment très profond à quarante cinq degrés sur la pointe des pieds. Nez à nez avec mon reflet je retrouve mes défauts trente secondes. Trente secondes c’est court pour des points noirs. Je ne risque pas de me faire une peau rouge ou bleue.
Mais L’étroitesse d’esprit consiste à voir les choses sous un seul angle, sous un angle personnel.
Je l’ai écrit au feutre sur le verre. J’aime prendre chaque matin du recul pour lire cette citation et ensuite me contempler sous tous les angles. Lissé, je suis bien. Gommé je suis top. Un artifice dans la lumière artificielle. Suis-je sensé me con-fondre ?
Est-ce que cela est sensé dynamiser le tout un chacun?
Parce que là je décerne au gus qui a pondu le concept le prix Nobel de la paix. Cette idée c’est de la dynamite!
Aujourd’hui je tiens à l’ œil les individus à la vue saine. Je suis à deux doigt de refuser que l’on m’approchasse sans être monté d’une paire de lunettes teintées ou des varilux©; minimum.
J’ai beau me dire qu’il importe peu d’avoir un beau physique quand on a une belle chimie.Tout de même. Il m’arrive de douter de ma chimie


Alors Je me vaporise avec la chimie des autres.
Après mûre réflexion devant mon reflet, entre ’pomme / poire’, ‘Mi-figue/mi-raisin’, Je choisis ‘huile de gingembre®’:- L’ Alcohol denat. Aqua/waters. Peg-8. Glycerin. Parfum/fragrance. Ethyl menthane carboxamide. Propylène glycol.bht. Camellia sinensis/ Camellia sinensis leaf extract. Panax ginseng/ Panax ginseng root extract. Zingibier officinalis/ Ginseng root extract. Code f.i.l.:b7475/1...
- De nos jours nos salles de bains ressemblent à des vergers.
Se promener dans les rayons des supermarchés c’est comme une promenade au jardin botanique. Ainsi lors de mes dernières courses j’ai passé longuement en revue les différentes lotions capillaires et leurs pouvoirs bienfaisants. Cet examen m’a forcé à choisir entre Herbal essence®: romarin, jasmin, fleur d’oranger shampoing fraicheur purifiant pour cheveux normaux rengraissant vite & Le petit marseillais® shampoing aux extraits naturels d’ortie et de citron concentré de tournesol prolongateur d’éclat pour cheveux normaux rengraissant vite, j’ai pris les deux. Vous aurez noté que mes tifs sont normaux mais qu’ils graissent vite.
Je ne vous cache rien!
Tous les fruits, toutes les fleurs en flacons. Ah! Les essences embaumâtes, les tenaces parfums qui vous donnent la migraine, des transes et des transports.
...Frotter, briquer, arracher, oindre, siffler.
Ah! Siffler dans ma Salle de Bains. J’ai toujours un air entre les deux oreilles , sur les lèvres . Un air à la con: Étoile des neiges®/ mon cœur amoureux / nanagni... C’est mon «Dada» mon «Lillabullero».Pas pire que le «Lillabullero» de mon mélangeur baignoire « RrrreRrrre ourrrqq! » Un oiseau qui pousse solitaire, un cri de balançoire. Un cri mal huilé. Une prise d’air en fait, entre la pomme de douche et le bec verseur (au niveau du flexible pour être précis) produit ce sifflement. Le cri de la causalité, qui n’est pas un oiseau; pas plus que le quiproquo.
Toujours je le houspille, entre mes dents : « arrête (de poisson) de t’ foutre de ma gueule! » Et lui
RrrreRrrre ourrrqq! Alors je joue le jeu et tends ma tronche devant la glace, voir ce qui le fait rire-,voir si, avec mon bic®, je n’ai pas, par z’ hasard, omis quatt’ poils sur mes pommettes imberbes; un comble. Ma main ‘pataude’ grande ouverte, parcours mes joues dans le sens contraire des éventuels poils. Le pouce solitaire à gauche, les quat’ z’ autres doigts de l’autre. l’autre coté de mon nez.
Enfin (content) je me tapote les joues, me cure les oreilles, m’essuie entre les orteils, me peigne, me coupe - sans me sie-aie!-iée - les poils du nez ( je pense aux plus petits que moi ) et contemple dans la glace les outils de tout ce travail: En effet, l’être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d’outils: or, la main semble bien être non pas un outil, mais plusieurs.
Me branlerai-je?
A suivre..
Réponse: Et bien non ?
Pourquoi ?...…
«J’ai besoin d’une femme qui aurait besoin de moi et qui m’admirerait.
Voulez-vous une traduction anatomique? L’éjaculation spermatique ne peut provoquer d’homéostasie en moi que si elle est accompagnée d’une stimulation prolongée des centres nerveux supérieurs dont la pression sur les glandes endocrines modifie la chimie de mon sang, non pour quelques minutes spasmodiques mais durant plusieurs jours de picotements.»
Alors ?...
Alors je pourrais parfaire ma culture physique commencée plus tôt. Pour ce faire j’attraperais le ROBERT© du cabo’s trainant opportunément sur mon plancher. Une main dessous
-la gauche- une dessus -!-. Le dico pris en étau; Jambes fléchies, je me redresserais sans courber le dos - souffler- .La culture à bras tendus, me servirait d’horizon. Les pieds bien ancrés au sol, les bras toujours tendus; les mains enserrant fermement le ROBERT© je pivoterais sur mes hanches de 45°; d’abord à gauche, puis à droite, et encore à gauche et encore à................quand.... mon ...horizon.....Tremblerait......... Comme chaleur!!!!!!!!! Sur bitume.... Je me dirais, la voix tremblotante, et « voilà pour la physique. » Je reposerais ensuite le ROBERT© au sol - en soufflant & sans courber le dos- Je me redresserais- expiration- et avec mon pied ouvrirais le dico au hasard, poserais mon gros orteil, au pif, sur un mot. Toujours sans plier les jambes , je porterais ma tête au niveau du Dico. et lirais la définition. le doigt à suivre la ligne, Il s’agirait de la retenir/ méditer pour la journée. Et voilà pour la culture.
Mais je ne le ferai pas.La culture alliée à la physique produit de la sueur.
Or! je viens de finir de me bichonner.
Ah l’ordre!
Je vais plutôt faire mes courses; à pied -AUCHAN™.

Avant de sortir, je décide de prendre mon temps. En ai-je ? Oui ! Dehors ‘‘il fait un temps de temps.’’ Et je ‘‘ progresse dans ce temps en ajoutant cellule après cellule à sa pointe avancée, entassant instant sur instant, et de saisir le Monde même dans son instant le plus récent et le plus neuf ne m’apporte aucune garantie que je serais capable de le saisir à nouveau un instant plus tard.
Le temps psychologique est un vase en caoutchouc rempli de parfums, de sons, de projets et de climats .Alors ! Tant qu’à faire qu’à voyager dans le temps, il vaut mieux que le temps soit beau.
Je ne sais quoi inventer pour le faire passer. Des occupations comme de l’eau sur un cachet,
voilà ma vie. J’occupe l’espace. ‘’ L’espace est la marque, et même la démonstration, de ma puissance. Je peux l’aménager, l’adapter, le parcourir en tous sens et à toute vitesse, y faire des zigzags, modifier son apparence et ses formes Voilà l’état d’esprit dans lequel j’aime me trouver quand je sors. Sans y penser. Surtout sans y penser. De toute façon, à l’instant de sortir j’ai la tête ailleurs ; où sont mes clés?
Le Monde n’ est pas parfait. J’ai plusieurs poches et une seule tête; c’est le contraire qu’il me faudrait.
Je fouille avec méthode mes poches. Je commence par celles du pantalon; puis je remonte en tâtonnant. (Si je porte des vêtements flottants je les secoue. Si je suis en retard : je me secoue.) La loi de Murphy est impitoyable ! En général elles sont ……….Ailleurs ! Évidement plus je suis à la bourre, moins vite je mets les mains sur ces F. P. d. S. d. M.de clés !
Mais avant de sortir j’ai décidé de prendre mon temps,non? Oui! De le prendre pas de le perdre.

Il existe deux écoles de pensée sur la résilience du temps. La première stipule que le temps est hautement volatil, le moindre évènement influant sur l’issue possible de l’avenir de la planète. Le second point de vue est que le temps est rigide : on aura beau faire, il reviendra toujours à un présent toujours à déterminer. Moi, je ne me préoccupe pas de ces futilités.
Je me contente de chercher mes clés; sapristi! Tandis que le pouvoir de la société dans son ensemble parait infini, Moi, je me trouve dans l’impossibilité de gérer mon propre univers; Où
sont mes clés ?
Ma vie est intranquillité et ce parce qu’en mon lieu, ou à ma place, se dresse la demeure conjointe de l’inquiétude (perdre mes clés) et du désespoir.(ne pas les retrouver).
AH...Les voilas ! ....
....Ma radio donne le temps...
Toute mon aire sensorielle primaire procède à l’analyse des informations émanant directement ou presque, des divers récepteurs sensoriels de l’organisme. Dans le cas de l’ouïe,les informations sont organisées par tonalités ou fréquence sonore.
Nous somme rentrés dans l’age moderne : on ne s’intéresse aux nuages que lorsqu’ils nuisent.
J’aime bien les nuages ; il faut être un peu bête, et l’être avec une sorte d’obstination irraisonnée, pour s’intéresser aux nuages. Pour la plupart des personnes de bon sens, les nuages sont là. Et
puis c’est tout. Que dire d’autre?………………………..Je prends mon parapluie.
Plus les hommes savent se protéger du temps qu’il fait, plus ils parlent du temps qu’il fait ; peut-être pour passer le temps.

Il faut sortir alors je lâche un « P » comme Proust. Je ne comprends pas ce type qui met trois pages pour fermer une porte.
Dans quel sens vais-je partir ? et tant qu’on y est!
Dans quel sens va l’univers ? Mettons qu’on n’aille nulle part, peut-on en déduire qu’on ne va nulle part, peut-on en déduire qu’on va n’importe où, et réciproquement ? Nulle part est-il plus loin que n’importe où ?
Et si l’espace* c’est aussi du temps, n’importe où c’est n’importe quand, et donc, dans ce cas, n’importe quand, est-il plus loin que nulle part ? Et partout, où doit-on le caser ? Au centre de n’importe quand ou aux quatre coins d’un ailleurs multiplié par lui-même ? Mais si tout est partout, comme tout porte à le croire, ça veut dire qu’y a pas de place pour rien du tout, et sans le rien, ou va-t-on ?...Çà nous renvoie à la case départ Mettons que l'on aille nulle part…Le bout du monde est partout. C’est le mouvement qui conduit à l’échapper belle, le lent apprentissage qui décille les yeux, l’âme et le cœur… Moi je vais faire mes achats.
Quel route prendre pour aller Auchan ©?
Il faut trouver le chemin et aller simplement pour aller. Bon alors allons.
Je suis heureux ! Figurez-vous qu’il n’y a pas de lendemain, la vie est aujourd’hui et aujourd’hui n’existe pas. Voué à l’épanouissement puis au pourrissement, et entre les deux - ( Quitte à pourrir autant murir )- je passerai ma vie à enfoncer toutes les portes ouvertes.comme dit l’autre. Sans complexe.
Alors j’ouvre ma porte.

1 commentaire:

Magop El Elleunamme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.