15/09/2009

Ma vie privée...Au parc

Résumé: Je suis au parc.

Plus tard les enfants perdent cette « grâce prodigieuse » Ils prennent la pose, mais cela ne réussit plus. L’inconscience, l’innocence, la grâce ont disparu.

Mais ils ne s’en aperçoivent même pas tant "la vie est sans rupture et la transformation silencieuse. (F. Jullien) Et pourtant il faut voir l’enfant faisant ses premiers pas, la basse continue de la joie c’est de sentir à quel point le corps est fait pour ce mouvement (F. Gros) Si loin que l’on aille, si loin que l’on monte, il faut commencer par un simple pas. (shit-t’ao)

BAH...j'observe : - ce genre déplorable des jeunes gens négligés dans les idées de l’époque actuelle- (Proust) ; mais sans que l'esprit soit au travail: je laisse glisser mes regards d'un visage à un autre, d’une robe à un chapeau, sans me laisser accrocher nulle part, en ne retenant jamais qu'une forme, une ligne, une expression. (F. Gros)

Le soleil qui n’est jamais qu’une grosse étoile du matin perce enfin. Aux sources du matin, on trouve l’ouest. Le soleil se lève toujours à l’ouest. C’est notre mémoire qui est à l’est : l’est, C’est la culture et les livres. Il n’y a rien à apprendre du passé parce que alors, c’est répéter les anciennes erreurs... (Thoreau)

Je n’avance pas vite. Mais la précipitation et la vitesse accélèrent le temps qui passe plus vite, et deux heures à se presser écourtent une journée. Le corps avance lentement à pas mesurés, et cette même tranquillité donne à l’esprit congé. Et le doux roulis, sans heurt, des jambes heureuses fait avancer. Sans histoire, sans fantaisie. Où tout est possible. Tout est à vivre. Faire, non pas devenir, mais faire et, en faisant se faire...et n’être rien que ce qu’il s’est fait. (J. Lequin.) Pas de souvenirs à la rigueur une légère espérance qui prendrait la forme d’un nœud à son mouchoir .(J.J. Rousseau)

A suivre....

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