21/04/2010

Vertige

Né pour voir,
chargé d’observer
voué à cette tour
Le monde me plaît
Je regarde dans le lointain,
Je vois dans ce qui est proche
La lune et les astres
La forêt et le chevreuil
Ainsi je vois en toutes choses
L’éternelle parure
Et comme elle me plaît,
Je me plais aussi à moi-même
Vous, mes yeux bienheureux,
Quoi que vous ayez vu,
Que cela soit comme cela veut
C’était pourtant bien beau.



Goethe

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