16/01/2010

Ma vie privée...A suivre...

Toujours assis sur mon banc.

Je ne suis pas pressé, je laisse mes yeux vivre avec moi. (Nestor Da) Sans pouvoir m’empêcher d’entendre mes voisins. (Le fait de parler est indissociable d’une « forme de vie » (gestes, comportement, etc.) synonyme d’activité qui nous rend « acteur » dans des contextes définis par des usages et des habitudes. (Wittgenstein).

‘‘ On’’ parle actualité.

Le véritable ennemi, c’est l’esprit réduit à l’état de gramophone, et cela reste vrai que l’on soit d’accord ou non avec le disque qui passe à un certain moment. (G/ Orwell.)

J’écoute leur propos sur un fond d’indétermination et de possible malentendu.J’ai beau savoir que le langage sert à découper la réalité. Il y a tout de même de satanés cochons chez les bouchers du verbiage. Ce qui est dit est plus obscur que ce qui n’est pas dit, et ce qui n’est pas dit est encore plus problématique que ce qui est dit.

...‘‘ Un’’ qui passe dans des Adidas montées sur ressort............

Il faut être attentif à ce qu’on ne connait pas ; aux accidents des pas. Certains sont sans intérêt, d’autres déterminent un nouveau pas...de coté, à cloche-pied, voir marcher sur la tête...

Allons ! Je ne vais pas au hasard, pas plus que le vent, qui obéit au lois de la physique ; je vais à Auchan©. Mais rien n’empêche le hasard qui naît de l’intersection de deux séries causales prenant au dépourvu, pour le meilleur et pour le pire celui qui se trouve au centre de m’interpeller : Le hasard frappe toujours au nombril. Qu’il frappe, qu’il frappe pourvu qu’il soit silencieux.

Et le silence, ça donne envie d’être une vache et de mâcher un brin d’herbe toute l’après- midi jusqu’à ce que la nuit vienne. Le fait est qu’on reste là à regarder au loin....C’est drôle mais à bien y penser, il n’y a pas de vrai lieu où vivre. Tout est terre des autres, où les autres sont contents. (C. Lispector)

...A suivre...

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